Précédé d’une énorme réputation, le Bad Boy nous revient dans un coloris plébiscité par les spécialistes. Bad Boy, c’est l’histoire d’un mauvais garçon devenu gentil.
Un adage bien connu circule dans le monde des pêcheurs aux leurres. “C’est toujours les bons leurres que les fabricants arrêtent !”
Avec le Bad Boy, cet adage aurait pu se vérifier, mais c’était sans compter sur la sagacité de Ultimate Fishing, qui sut rapidement ressusciter ce leurre disparu un peu précipitamment.
Bad Boy, drôle de nom pour un si gentil garçon !
Au départ, ce drôle de leurre était flottant, en bois. Puis pour augmenter les distances de lancer, sa fabrication a changé, le plastique a remplacé le bois, des inserts en plombs ont été ajoutés. Le leurre se lançait alors à des distances incroyables, mais il coulait et les pêcheurs s’en sont détournés.
Pas tous…
Quand les ventes sont devenues trop maigres, il a logiquement été décidé de l’arrêter. Mais les quelques pêcheurs qui avaient reconnu en ce leurre un talent certain s’alarmèrent. Un détaillant de la côte ouest a donc racheté le stock et quasiment tout vendu en très peu de temps.
Sommé de reprendre la production, Xörus par l’intermédiaire de Ultimate Fishing a décidé de faire machine arrière et de relancer une production. Bien lui en a prit car aujourd’hui le Bad Boy est le leurre le plus vendu pour les pêches du bar depuis la plage.
Comment ce leurre, au premier abord si simpliste, est-il devenu un best-seller ?
Des qualités rares mais toutes réunies au même endroit.
1. Un densité parfaite : le Bad Boy est dense et sans bavette, il se lance loin, très loin même. Mais au lieu de couler ou papillonner comme un casting jig, il coule lentement et reste droit.
2. Une nage redoutable : toujours en position de nage, le Bad Boy ondule parfaitement comme un leurre à bavette. Sa tête biseautée le fait remonter et nager lors de la récupération.
3. Un fort taux de concrétisation des touches : le Bad Boy ne s’anime pas, comme un casting jig ou un leurre de surface par exemple : il se mouline. Ainsi, lorsque le bar l’attaque, la ligne est toujours parfaitement tendue, le ferrage intervient de la meilleure des façons.
4. Des coloris bien sentis : avec un panel restreint de coloris adaptés, le pêcheur ne se perd dans des coloris hasardeux et un choix superflue. Tous les coloris sont bons et possèdent leur champ d’application.
5. Un coloris additionnel exclusif : dos jaune, flancs argentés, ventre orange. Ce coloris exclusif réalisé à la demande de Roumaillac est inspiré des coloris CTOP et PCO, qui se sont rendus célèbres avec le GIG de Angler’s Republic. Ces coloris jugés fantasques au début se sont révélés d’une incroyable popularité. Avec des rendements supérieurs à tous les autres coloris car très efficaces lors de conditions de faibles luminosité (le soir et le matin), ces coloris ont depuis fleuris et décoré tout un tas d’autres leurres destinés aux pêches depuis la plage. Le Bad Boy n’existait pas dans ce coloris, c’est pour cette raison que nous l’avons fait faire. Et sans surprise, les premiers tests sont concluants… Incroyable, non ?